L’analyse des pratiques professionnelles permet  à des personnes exerçant le même métier de se perfectionner et de redonner du sens à leur travail, à leurs relations professionnelles, etc.
Elle fonctionne sur la base du volontariat : les personnes intéressées se réunissent à intervalles réguliers, par petits groupes, et partagent des expériences professionnelles vécues.
Un médiateur neutre les aide à réguler la parole et à formaliser leurs échanges.

 

Dans la pratique professionnelle, on identifie plusieurs dimensions du travail :

> Le travail prescrit et le travail réalisé : il y a toujours une différence, plus ou moins importante, entre les consignes et procédures données et la réalité du travail réalisé.

> Le travail idéal (qu’on aimerait mettre en œuvre) et le travail réalisable (qui est possible en fonction du contexte, des moyens donnés, des compétences disponibles…)

> Les tâches rébarbatives et les tâches enthousiasmantes, considérées comme telles de façon variable d’un individu à l’autre,

> Les tâches automatiques, qu’on réalise sans même en avoir conscience, à partir de savoir-faire et de procédures complètement intégrés, et qu’on ne pense plus à remettre en question, et les tâches challengeantes, qui nécessitent plus d’attention et la mobilisation de compétences encore insuffisamment intégrées.

On peut repérer par ailleurs des priorités accordées aux objectifs ou aux tâches, de façon variable selon la place qu’on occupe dans l’organisation.

Et, enfin, le travail peut faire l’objet d’une évaluation, notamment d’une autoévaluation, ou pas.

Très souvent, l’évaluation formelle se limite au regard porté par la hiérarchie sur l’application des consignes et les résultats obtenus. En réalité, chaque travailleur devrait être à même d’évaluer lui-même son travail, en fonction des objectifs donnés et des moyens accordés, afin, non seulement d’être capable de rendre compte mais aussi d’être force de proposition pour faire évoluer l’offre de service sur la base de procédures adéquates et d’une meilleure mobilisation de l’énergie et des ressources qui feront dès lors mieux sens.

Dans la réalité quotidienne du travail accompli, on observe par conséquent une part importante d’implicite, qui crée des zones d’ombre et des incompréhensions, ainsi que, parfois, des tensions entre collègues et avec les publics destinataires de l’offre de service. Dans cet implicite figurent notamment le relationnel de travail et la gestion des émotions et du stress.

L’analyse de la pratique pourra dès lors s’appliquer à l’ensemble des missions à assurer ou à certains aspects de celles-ci.

Sur la base d’une méthodologie rigoureuse et dans un cadre relationnel bienveillant, il s’agira de partager des expériences concrètes, puis d’en décrire ensemble les éléments structurels et la part de vécu individuel, afin d’en dégager le sens et d’en tirer des enseignements.
Cette démarche analytique devra permettre d’identifier ensemble des récurrences, des priorités d’action, des indicateurs d’évaluation et des solutions collectives consensuelles.

 

Je peux vous accompagner dans la mise en œuvre de ce type d’ateliers, en interne à une équipe ou de manière transversale entre plusieurs établissements, dans les domaines notamment du management et de l’accueil des publics. Il est possible de les organiser sur site ou en ligne, pour des groupes de 12 personnes maximum, sur 2 à 3 heures à la fois.

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